Le journal de Ploërmel 04/10/2015
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Ouest France 10 avril 2015
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Presse Océan 6 avril 2015
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Secrets, non-dits et crimes en série

Publié le 22 avril 2014

Avec “Mon fils, son père…un destin”, l’écrivain nazairien Michel Hervoche signe son troisième ouvrage et offre aux lecteurs un drame psychologique à la fois troublant et palpitant. L’auteur y reprend l’histoire et les protagonistes tels qu’il les avait laissés à la fin de “Saint-Nazaire l’égorgée”, son précédent roman paru en 2012. L’intrigue commence au sortir de la Seconde Guerre mondiale dans la région nazairienne. L’héroïne Marie, une jeune propriétaire terrienne, vient de mettre au monde Petit Pierre, l’enfant d’un viol subit alors que son époux était prisonnier par les Allemands. Quand ce dernier revient après cinq ans de détention, il lui faut alors se réapproprier son quotidien mais aussi accepter ce bébé qui n’est pas le sien.
Entre l’amour inconditionnel de sa mère, la haine du mari, le passé de son vrai géniteur – qu’il découvrira sans jamais pouvoir y mettre des mots –, Petit Pierre est un enfant certes très intelligent mais aussi psychologiquement fragile. Au fil des pages et des années qui passent, surviennent dans l’entourage de la famille des événements tragiques et surtout une série d’assassinats perpétrés sur de jeunes femmes. Exactement (ou presque) comme dans “Saint-Nazaire l’égorgée”.
C’est  donc une suite, un autre polar ? Pas vraiment. Si l’on se retrouve plongé au cœur d’une enquête criminelle qui dure presqu’une décennie, “Mon fils, son père… un destin” explore davantage les conséquences (ici tragiques) des non-dits, des secrets ou des mensonges qui se transmettent insidieusement d’une génération à une autre. La question se pose alors de savoir qui sont les vrais criminels dans cette histoire et à qui pardonne-t-on ? Par ailleurs, et plus légèrement, on ne peut s’empêcher de savourer l’ambiance de cette France des années 1950 et 1960, ses mœurs et son évolution, le tout retranscrit avec réalisme. Michel Hervoche qui s’est mis à l’écriture sur le tard, « en autodidacte et sans formation littéraire », précise-t-il, peut se féliciter de nous livrer un roman bien ficelé qui se dévore, entre frémissements et sourire.

N.R.

Séances de dédicaces : samedi 26 avril, de 10h à 18h à Cultura-Trignac. Samedi 17 mai, de 10h à 12h15 à la librairie Gweladenn. Contact : 02 40 70 94 87.

“Mon fils, son père… un destin” de Michel Hervoche, 18 euros (Editions Opéra). En vente à Cultura (Trignac), à la librairie Gweladenn (base sous-marine de Saint-Nazaire), à l’Espace culturel Leclerc du Ruban Bleu et au Centre Leclerc de  l’Immaculée, au Kiosque de la Cité sanitaire.


Michel Hervoche en dédicace, mercredi

Il est l'auteur de trois romans, l'un autobiographique, l'autre policier, le troisième est un drame psychologique.

Trois romans, trois genres. « Mon premier roman, Les trois Pupilles de la nation, j'ai mis trois mois pour l'écrire, car tout était enfoui dans ma tête. » C'est ainsi que Michel Hervoche explique ses débuts dans l'écriture. Il veut raconter son enfance, pour lui, mais surtout pour sa famille, pour ses propres enfants. Alors il écrit. Il a toujours aimé rédiger. « Les idées reviennent, les anecdotes. » Michel Hervoche explique sa vie d'enfant, malmené de foyer en famille d'accueil. C'est « une histoire qui touche les gens. Aujourd'hui, l'accueil des enfants est plus cadré. On s'intéresse davantage au ressenti de l'enfant. Il y a des psychologues, des juges pour enfants ».



Michel Hervoche dédicace

à la Maison de la presse

Michel Hervoche est de retour à Nort-sur-Erdre pour dédicacer samedi matin son nouveau livre un roman policier Saint-Nazaire l'égorgée.

Bien connu des Nortais après son premier livre, une autobiographie : Les Trois Pupilles de la Nation, qui fit revivre le Nort-sur-Erdre des années cinquante, il fut placé avec ses frères chez une nourrice et ce bouleversant témoignage fut le début d'une magnifique épopée.

Il revient maintenant avec un polar, variant par la même occasion les genres littéraires. Saint-Nazaire étant sa ville natale ce roman n'est-il pas nourri de quelques expériences personnelles ? Si l'intrigue est de mise, n'avons-nous pas en fin de compte à faire à un conte moral ? Seul la lecture de cet étonnant ouvrage renseignera le lecteur.

Samedi, de 9 h 30 à 12 h 30, à la Maison de la presse, dédicace.


À deux ans et demi, Michel Hervoche est retiré à ses parents (déchus de leurs droits parentaux) avec ses deux frères (quatre ans et dix-huit mois) et sa sœur (sept ans). La fratrie est immédiatement séparée : la fillette d’un côté et les garçons de l’autre. Après un passage à l’orphelinat de Paimbœuf et une première séparation, les trois frères se retrouvent chez une nourrice à Nort-sur-Erdre pendant neuf ans. Avec son jeune frère, Michel Hervoche part ensuite dans une ferme à La Montagne alors que leur frère aîné est emmené ailleurs. « Chez notre première nourrice, nous étions élevés normalement. Sauf qu’à l’école nous étions appelés les enfants sans parents ; nous étions mis de côté. À la ferme, c’était différent : la priorité n’était pas l’école mais le travail. Nous y avons été exploités et maltraités », commence l’auteur. Ils sont restés dans cette ferme pendant trois ans puis séparés, cette fois définitivement.
Michel Hervoche est alors placé dans une ferme pour y apprendre le métier. La famille et ses cinq enfants le traitent bien, mais il n’y reste que peu de temps, peu intéressé par le métier de fermier. Michel Hervoche entre alors en apprentissage à Nantes pour devenir couvreur. Les patrons sont sévères, seulement intéressés par le rendement. Il les quitte au bout d’un an.« Je me suis retrouvé au foyer de l’enfance de Saint-Sébastien-sur-Loire où je suis resté quelque temps. J’étais paumé, j’y ai fait quelques mauvaises rencontres et eu quelques problèmes », dit-il dans un sourire. À seize ans, il décide de chercher ses parents. Rapidement il retrouve sa mère qui s’est remariée et a eu quinze autres enfants. « Au départ, j’étais enthousiaste puis j’ai eu des doutes… En tout cas, elle m’a donné l’adresse de mon père que j’ai retrouvé à mes dix-huit ans », précise Michel Hervoche.

Témoigner pour ne pas oublier

Son autobiographie est un témoignage de la vie dans les années 50 et de la manière dont les pupilles de l’État (d’où le titre de son livre) étaient traités. Passant de nourrice en foyer, il n’a jamais reçu de vraie éducation et n’a passé son certificat que lorsqu’il était au foyer de Saint-Sébastien. « Je m’en sors très bien même si je n’ai pas de diplôme. C’est ma revanche. Je suis autodidacte », précise-t-il fièrement. Il a plutôt bien réussi sa vie et a fini sa carrière professionnelle en tant que cadre dans une grande entreprise internationale. Il a grandi séparé de ses frères, c’est-à-dire, sans la moindre nouvelle. « Je ne savais pas où ils étaient. Les seules informations que j’avais c’étaient quand je repassais dans un foyer de l’enfance où eux-mêmes faisaient des passages. Nous avons eu la chance de toujours rester dans l’agglomération de Nantes », se souvient Michel Hervoche.
S’il a décidé d’écrire son livre maintenant, c’est parce que ses deux frères sont décédés, il est donc le seul gardien des souvenirs. Car ce qu’il a vécu à la ferme n’avait rien d’extraordinaire pour l’époque. « J’ai bien essayé de me plaindre, mais ils ne m’ont pas cru à l’Assistance publique. Les enfants n’étaient pas écoutés à l’époque comme mes demi-sœurs qui se plaignaient de leur père ; elles non plus n’ont pas été écoutées », ajoute-il. Il a voulu témoigner pour ses enfants et pour les lecteurs intéressés par ce bout d’histoire de l’enfance des pupilles de l’État, du déchirement de la séparation et du bon comme du mauvais. « Nous ne sommes pas les seuls, d’autres enfants ont vécu la même chose, en mieux ou en pire. Ce livre est pour moi une véritable mise à nu », conclut l’auteur.


Michel Hervoche est retraité de l’industrie ou il tenait un poste à responsabilités.
Il se consacre aujourd’hui à l’écriture avec un premier ouvrage autobiographique

« Les 3 pupilles de la Nation ».!
Dans son second ouvrage, « St-Nazaire, l’égorgée », Michel Hervoche surprend le lecteur avec un polar rondement mené.!
Un diabolique tueur en série viole ses victimes avant de les égorger. St-Nazaire et sa région constituent le décor de ces scènes dans la période très particulière de la seconde guerre mondiale. Le lecteur devient acteur, cherche à comprendre et même l’enquête avec l’auteur au fil des pages.


[Saint-Nazaire] —Michel Hervoche (1) sera en séance de dédicaces le samedi 17 mai de 10 h à 12 h 30 pour son troisième livre intitulé Mon fils, son père... un destin.



trabouleasso.hautetfort


" Traboule Asso " est un BLOG né en février 2012, destiné aux familles d'accueil , à ceux qui les soutiennent, aux jeunes reconnaissants de leur apport ...


Le livre de Michel HERVOCHE

Placé à 2 ans 1/2 dans les années 50, Michel HERVOCHE se (dé)livre dans " Les trois pupilles de la nation"

Son autobiographie est un témoignage de la vie dans les années 50 et de la manière dont les pupilles de l’État (d’où le titre de son livre) étaient traités. Passant de nourrice en foyer, il n’a jamais reçu de vraie éducation et n’a passé son certificat que lorsqu’il était au foyer de Saint-Sébastien. « Je m’en sors très bien même si je n’ai pas de diplôme. C’est ma revanche. Je suis autodidacte », précise-t-il fièrement. Il a plutôt bien réussi sa vie et a fini sa carrière professionnelle en tant que cadre dans une grande entreprise internationale. Il a grandi séparé de ses frères, c’est-à-dire, sans la moindre nouvelle. « Je ne savais pas où ils étaient. Les seules informations que j’avais c’étaient quand je repassais dans un foyer de l’enfance où eux-mêmes faisaient des passages. Nous avons eu la chance de toujours rester dans l’agglomération de Nantes », se souvient Michel Hervoche.
S’il a décidé d’écrire son livre maintenant, c’est parce que ses deux frères sont décédés, il est donc le seul gardien des souvenirs. Car ce qu’il a vécu à la ferme n’avait rien d’extraordinaire pour l’époque. « J’ai bien essayé de me plaindre, mais ils ne m’ont pas cru à l’Assistance publique. Les enfants n’étaient pas écoutés à l’époque comme mes demi-sœurs qui se plaignaient de leur père ; elles non plus n’ont pas été écoutées », ajoute-il. Il a voulu témoigner pour ses enfants et pour les lecteurs intéressés par ce bout d’histoire de l’enfance des pupilles de l’État, du déchirement de la séparation et du bon comme du mauvais. « Nous ne sommes pas les seuls, d’autres enfants ont vécu la même chose, en mieux ou en pire. Ce livre est pour moi une véritable mise à nu », conclut l’auteur.